Mon expérience dans l’accompagnement d’adultes en situation d’apprentissage a profondément influencé ma posture de psychopraticienne. L’andragogie m’a appris à accueillir chacun dans sa globalité — avec ses savoirs, ses doutes, ses blocages et ses ressources — et à développer une écoute centrée sur la personne, son rythme, son autonomie et son pouvoir d’agir.
Cette approche m’a sensibilisée à l’importance d’un cadre sécurisant, essentiel au processus de transformation personnelle et de résilience. Elle nourrit aujourd’hui ma pratique en psychothérapie, en m’offrant une compréhension fine des dynamiques d’apprentissage émotionnel, de changement de schémas et de développement personnel.
Enfin, cette expérience a renforcé ma posture pédagogique : plus réflexive, bienveillante et attentive aux besoins individuels. Elle éclaire notamment mon approche en psychopédagogie, dans l’analyse des freins à l’apprentissage, l’adaptation des dispositifs, et la prise en compte des dimensions affectives et cognitives du rapport au savoir.
Une posture qui reconnaît la personne dans sa globalité
- Valoriser l’expérience vécue comme base de transformation
- Favoriser une implication active dans le processus thérapeutique
- Soutenir l’autonomie et le discernement
- Offrir des outils concrets et transférables au quotidien
- Avancer à partir des besoins, des questions, du vécu de la personne


Une posture qui respecte le rythme et le besoin de sens
- Donner du sens aux apprentissages « Pourquoi on fait ça ? À quoi ça sert ? »,
- Respecter le rythme de chacun,
- Encourager la curiosité naturelle plutôt que d’imposer un savoir.
Chez l’enfant comme l’adulte, cela favorise un engagement et prévient la démotivation ou l’opposition.
Une posture qui développe l’autonomie
- Donner le choix (dans la mesure du possible),
- Permettre de réfléchir, d’essayer, de se tromper,
- Aider à devenir capable de réguler soi-même ses apprentissages et ses émotions.
L’andragogie inspire ici une éducation à la responsabilisation en douceur, qui nourrit l’estime de soi.


Une posture bienveillante et non autoritaire
- Moins de rapport hiérarchique rigide,
- Plus d’écoute active, d’alliance, de co-construction.
Cela renforce le lien de confiance et invite l’enfant à s’exprimer plus librement.
Une posture qui reconnait l’expérience vécue
En andragogie, on part toujours de l’expérience personnelle de l’apprenant.
- Écoute de ce qui est vécu ici et maintenant,
- Prise en compte du monde émotionnel de l’enfant,
- Attention portée aux représentations, aux questions, aux hypothèses.
L’enfant est un acteur de son propre développement.
